Toutes les hanches ont des points communs, impossible de confondre avec un genou ou une épaule !
Pourtant elles sont toutes différentes de par leurs morphologies, leurs déformations par l'arthrose, par des anomalies de croissance ou encore par des fractures.
Un bon prévisionnel, et une bonne réalisation, sont indispensables pour arriver à l'objectif final, qui comprend entre autres, une hanche stable, des jambes de la même longueur.
Indépendamment de la voie d'abord (qui a toute son importance bien entendu, et si tant est que quelqu'un vous propose autre chose que la voie antérieure), voici quelques éléments de base pour la réalisation raisonnée d'une prothèse de hanche.
Le bloc opératoire est le pire endroit pour réfléchir disait mon patron (il fallait avoir réfléchi avant, pour opérer l'esprit disponible).
Les difficultés opératoires, les découpes à réaliser sur les os, sont anticipées au bureau, avant l'intervention, à partir des clichés radiographiques du patient. Les repères per-opératoires attendus sont décrits à l'aide de calques.
Pendant l'intervention, les points de repère sont relevés et confrontés à la planification.
Hauteur de coupe du col de fémur, taille de la tête réséquée, niveau des trochanters, profondeur et reliefs externes du cotyle, rotations : tout est contrôlé avant et après découpe.
De petits ajustements, sans dévier de l'objectif final, sont parfois utiles selon la tendresse de l'os. Si les valeurs numériques des mesures sont parfois légèrement en défaut, les rapports entre elles sont toujours fiables.
Les prothèses définitives prévues (fémur et bassin) sont mises en place. La stabilité de la prothèse, la longueur du membre inférieur, découlent directement de la planification.
Rares sont les ajustements à ce moment là.
Dr Julien Rémi
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